Lou parsol de coutounade
Bouglon a connu au XIXème siècle un félibre, membre de l’ « Escolo gascouno de Marguerito » de Nerac : il s’agit de Fernand Botet de Lacaze qui écrivait des poésies. L’une d’elle a d’ailleurs été primée à la séance des jeux floraux du 7 août 1898 pour le centenaire de Jasmin, il y déplorait la construction de la ligne de chemin de fer Marmande-Mont de Marsan, il était impossible de ne pas opérer un rapprochement avec le projet actuel de Ligne à Grande Vitesse, c’est pour cela que tout un chapitre lui est consacré pages 192 à 198. Les de LACAZE étaient propriétaires du moulin du Clavier sur l’Avance.
Il a également écrit d’autres poèmes comme « Lou parsol de coutounade » qui date de 1900. Il y fait l’éloge du vieux parasol ou plutôt parapluie, car en gascon « que prenguèm lo parsol per se botar a l’acès de la pluja ». (on prend le parasol pour s’abriter de la pluie). Ce vieux parasol est tellement utile, il protège de l’insolation, de la pluie battante, du vent du nord, il sert de canne, on s’abrite à deux, on ne s’en sépare jamais pas même pour danser et il cache aux regards les tendres baisers que l’on s’échange.