Félix Arnaudin et l’accordéon

Jeudi 10 octobre à l'Ostau Marmandés, 14 rue de l'hirondelle, à 20h30

 Veillée  dans le cadre de l'exposition Arnaudin, présentée par Patrick Lavaud. 

A plusieurs reprises, dans la préface et dans les annexes des Chants populaires de la Grande-Lande, paru en 1912, Félix Arnaudin critique « l’affligeant, l’odieux, le stupide accordéon », symbole musical d’une modernité qu’il déteste et auquel il reproche d’avoir contribué à la disparition des instruments plus anciens comme le fifre, la flûte à trois trous ou encore la cornemuse. Félix Arnaudin fait précisément référence à l’accordéon diatonique, inventé à Vienne, en Autriche, en 1829, qui a commencé à pénétrer dans les Landes de Gascogne à la fin de XIX^e siècle et qui est rapidement devenu l’instrument populaire par excellence. Pendant un demi-siècle, il a accompagné la vie des quartiers et des villages landais, fait danser des centaines de couples, animé les bals de noce, mené les tournées de conscrits et de carnaval.

Ethnologue et accordéoneux amateur, Patrick Lavaud est l’auteur d’une Petite histoire de l’accordéon diatonique dans les Landes de Gascogne et de L’accordéon diatonique des salons mondains aux bals populaires (Editions Confluences, 2014). Entrée libre "au chapeau".

 Rencontre autour des plantes sauvages !

Jeudi 31 octobre, à l'Ostau Marmandès,14 Rue de l'hirondelle à 20h30 

Trois intervenants amoureux des « méchantes herbes »: Rose-Marie Moura, Marie-Anne Chateaureynaud et Luc Musseau. 

Un « herbier » sur grand écran donnera à voir les différentes espèces et variétés végétales qui composent en partie notre environnement proche, ainsi qu'un atelier de reconnaissance de plantes.

Cette soirée n'est pas présentée sous forme de conférence, mais comme une simple rencontre pour découvrir ou redécouvrir, donner son avis, participer aux histoires de ces plantes, en gascon principalement. Le public est invité à écouter des contes, reconnaître certaines plantes « magiques », identifier les comestibles, celles qui soignent, et à déguster ces nourritures « sauvages » ! Entrée libre "au chapeau"